La Ligne et le Cercle

Ce premier essai fait le parallèle entre l'impact sociétal des idéologies biaisées issues du monothéisme, et l'influence des religions Amérindiennes sur les sociétés sans états typiques des indigènes d'Amérique du Nord.
Si le caractère du monothéisme peut s'analyser dans son parcours de Bethléem à Los Angeles, c'est au Québec du XVII ème que l'on peut constater un phénomène, qui en dit plus long sur la nature humaine que bien des théories complexes.
A l'ère de la médiocrité imposée et de la connaissance «Twittée», il est essentiel pour la décolonisation des cerveaux, d'analyser quels en furent les premiers conquérants. 
Quand sur le vieux continent, destructions, conquêtes et asservissements, furent les compagnons de route de celui qu'ils nommaient le «Vrai Dieu», de l'autre côté du monde, en Amérique du Nord, les Indigènes «primitifs», passaient directement de la formule Chef/Suiveurs à la démocratie la plus totale, à savoir, les sociétés sans états...Pourquoi, dixit Leibniz, «ce miracle politique inconnu d'Aristote et ignoré de Hobbes» ?
Dans cet exposé, je ne scrute pas «ceux d'en face» en analysant ce qui leur fait défaut, mais je me déplace chez eux, pour comprendre ce qui «nous» est arrivé.
Mes 15 années de voyages et séjours au sein de la tribu des Lakota Sioux, ainsi que ma connaissance de penseurs, philosophes et activistes indigènes des Amériques, m'ont permis d'étayer mes propos par de nombreux exemples d'expériences vécues, ainsi que de connaissances acquises sur leur terre et dans leur monde. 
En rehaussant les religions Amérindiennes au même niveau de «validité» que les doctrines monothéistes, La Ligne et le cercle  offre une approche différente dans l'analyse du présent et la recherche d'alternatives. 
Si la conception d'une société commence toujours par une vision, en matière d'observation, c'est le cumul de deux oculaires qui permet l’accès au relief. Le cumul de deux visions.

 

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